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Art du Katana : Découverte de sa Fabrication

L'art du katana japonais

Tout d’abord, bienvenue sur cet article de blog ” L’Art du Katana : Découverte de sa Fabrication “. Nous allons vous expliquer comment forger un katana étape par étape. Pour commencer, un peu d’histoire.

La fabrication d’un katana, un art ancestral japonais qui témoigne de l’excellence et du savoir-faire des forgerons japonais. Cet art, connu sous le nom de “Tōshō” (forgeron de sabres), une pratique qui remonte à la fin du premier millénaire. Qui a d’ailleurs évolué au fil des siècles. Intégrant des techniques raffinées pour créer des armes non seulement fonctionnelles, mais aussi de véritables œuvres d’art.

L’histoire et l’évolution du katana sont donc profondément enracinées dans l’histoire culturelle et sociale du Japon. Le katana, tel que nous le connaissons aujourd’hui, a évolué à travers plusieurs siècles de perfectionnement technique et artistique. Donc, étroitement lié aux besoins militaires et à l’esthétique de l’époque.

1. L'Art du Katana : Origines et évolution

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  1. Période Heian (794-1185) : Durant cette période, les sabres japonais, principalement droits et s’appelant “tsurugi” ou “chokutō”. Ces armes, utilisées par la noblesse et les classes guerrières émergentes.
  2. Période Kamakura (1185-1333) : Au cours de cette période, le katana commence réellement à se développer. Les guerriers japonais, commence à favoriser une lame courbée, plus adaptée au combat monté et capable de couper plus efficacement.
  3. Période Muromachi (1336-1573) : Le katana, établi comme une arme essentielle pour les samouraïs. Les épées de cette période, plus courtes et plus courbées que leurs prédécesseurs, optimisées pour le combat rapide et à courte portée.
  4. Période Edo (1603-1868) : Avec l’unification du Japon sous le shogunat Tokugawa et le début d’une période de paix relative. Le katana a également acquis une dimension plus symbolique et rituelle. Durant cette ère que l’art de la fabrication du katana a atteint son apogée. En effet, avec une grande attention portée à la beauté esthétique de la lame, en plus de sa fonctionnalité. Les forgerons de cette période, créé certains des plus beaux katanas, considérés aujourd’hui comme des trésors nationaux.

2. Acier Tamahagane et Création d'un Acier Composite

Tamahagane signifie littéralement “acier précieux” en japonais. Le matériau traditionnel utilisé pour fabriquer les lames de katana. Ce type d’acier, connu pour sa pureté et sa capacité à être durci, deux qualités essentielles pour une lame de katana efficace et durable. Puis vient une étape cruciale ou l’acier est transformé en un composite. En effet, afin d’augmenter la résistance et l’efficacité de la lame.

Cette méthode traditionnelle vise à combiner différents types d’acier. Prenons l’exemple du forgeage Kobuse, cette technique à un noyau d’acier doux, enveloppé dans une couche d’acier dur. Cette méthode souvent utilisée pour les lames de haute qualité. Permet une grande résilience avec un tranchant exceptionnel.

Il y a aussi le forgeage sanmai, où une couche d’acier dur est insérée entre deux couches d’acier plus doux. Cette structure sandwich, ensuite chauffée, forgée et pliée ensemble. Garantissant que les propriétés de chaque type d’acier se manifestent dans différentes parties de la lame. Le cœur dur fournit un tranchant durable. Tandis que l’extérieur plus doux procure à la lame une plus grande flexibilité et résistance.

3. L'Art du Katana : Techniques de fabrication

L'art-du-katana- technique-de-fabrication

Après la création de l’acier, le forgeron commence le processus de pliage et de forgeage de la lame. Qui consiste à plier l’acier plusieurs fois sur lui-même pour en renforcer la structure et en éliminer les impuretés. Ce processus crée également des motifs uniques sur la lame, qui sont hautement prisés par les collectionneurs.

Le processus de trempe ou hamon, caractéristique particulièrement crucial. Voici comment cela fonctionne :

  1. Application d’Argile : Avant la trempe, le forgeron applique une couche d’argile sur la lame. Cette couche est plus épaisse sur le dos de la lame et plus mince sur le tranchant. L’argile agit comme un isolant thermique, ce qui ralentit le taux de refroidissement des parties couvertes.
  2. Trempe : La lame, ensuite chauffée à une température élevée et plongée dans l’eau ou parfois dans de l’huile. Les zones sans argile ou avec une couche mince d’argile (le tranchant) se refroidissent très rapidement, durcissant l’acier. En revanche, les parties couvertes par une couche plus épaisse d’argile (le dos) refroidissent plus lentement et restent relativement plus douces et ductiles.

En conclusion, vous l’aurez compris, détenir un katana forgé à la coupe, incarnent l’essence même de l’artisanat japonais, alliant tradition et maîtrise technique. Chez Réplique Manga Ciné, nous sommes fiers de proposer une sélection exceptionnelle de katanas forgés de la marque Fudoshin.

4. Les parties du katana

Croquis de toutes les pièces du katana

Composé de plusieurs parties distinctes, chacune ayant son propre rôle et importance dans la structure générale du sabre. Chacune des parties nommées ci-dessous joue un rôle essentiel dans la fonctionnalité du katana, mais aussi dans son esthétique. 

  1. La lame et son hamon ainsi que la pointe de la lame qui s’appelle Kissaki.
  2. Le Tsuba, la garde du katana, située à la base de la lame. Souvent richement décorée et sert également de contre poids. Le Seppa, rondelles qui s’insèrent des deux côtés de la tsuba pour garantir un ajustement serré de toutes les pièces.
  3. Tsuka, la poignée du katana recouverte de peau de raie (same) et enveloppé d’un cordon (ito). Sous la tresse en coton se trouve le Menuki, petite sculpture pour embellir la poignée. Le Fuchi collier qui renforce le manche où il rencontre la garde. Kashira, capuchon à l’extrémité du manche, qui sert de contre-poids et de renforcement. Mekugi, chevilles en bambou qui traversent le manche et la soie pour sécuriser l’ensemble.
  4. Saya ou gaine appelée aussi fourreau, dans laquelle le katana est rangé lorsqu’il n’est pas utilisé. Traditionnellement fabriquée en bois et laquée pour protéger l’épée.
  5. Nakago (soie) partie de la lame qui s’étend dans le manche. Elle porte souvent la signature du forgeron, cruciale pour l’équilibre et la solidité structurelle du katana.
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